Maintenant que nous avons identifié et compris les acteurs de la guerre civile en Libye (cf. État des lieux), nous pouvons esquisser les différents scénarios concernant l'avenir de la Libye dans les trois à cinq prochaines années. Une guerre civile avec deux gouvernements rivaux, des coalitions armées, des djihadistes et diverses tribus crée un climat complexe, et nous avons construit initialement quatre scénarios principaux, qui, avec leurs sous-scénarios, pourraient plausiblement se dérouler, et ainsi fixer le cours de l'avenir de la Libye, tout en ayant, au minimum, un impact sur le destin de la région.

Nous présenterons ici brièvement chaque scénario principal et le premier niveau de sous-scénarios et expliquerons pourquoi ils sont plausibles. Tout au long des billets suivants, nous développerons les scénarios et sous-scénarios à travers leurs récits. L'ordre initial des scénarios peut changer et/ou être présenté différemment au fur et à mesure que notre analyse prospective progresse. Nous évaluerons la probabilité de chaque scénario et développerons des indicateurs pour surveiller la possibilité de leur occurrence, ou plus exactement, de l'occurrence d'un scénario similaire, car un scénario est un idéal-type pour une gamme définie de situations réelles. À la fin du processus, nous présenterons l'ensemble des scénarios définitifs.

Les scénarios initiaux pour l'avenir de la Libye dans les cinq prochaines années sont résumés dans le graphique suivant.

Ce graphique présente les scénarios pour la Libye dans les trois à cinq prochaines années. Cliquez pour agrandir le graphique. - (c) Jon Mitchell pour la Société d'analyse (équipe) rouge

En utilisant notre méthodologie pour identifier des scénarios en cas de guerre (un exemple spécifique de la manière globale de construire des scénarios pour les questions de sécurité internationale et nationale - Lavoix, "Scénarios et guerre“, Analyse rouge (équipe), 30 décembre 2013), nous déterminons les principaux scénarios plausibles qui pourraient se réaliser, en fonction de l'état actuel de la guerre civile en Libye.

Comme nous l'avons expliqué, cette approche logique observe que la guerre ne peut évoluer que de deux manières possibles : la poursuite de la guerre et la fin de la guerre. Si la guerre continue, elle peut se poursuivre avec les mêmes termes ou avec des termes différents, selon la dynamique. Si la guerre doit prendre fin, il existe plusieurs façons de parvenir à une conclusion, y compris une paix réussie. Dans ce cas, l'État peut être conquis par un acteur extérieur, les parties belligérantes peuvent épuiser leur volonté de se battre et la paix s'ensuit, l'un des acteurs impliqués peut remporter la victoire sur les autres - et donc prendre le contrôle - ou un accord de paix peut être négocié par des forces extérieures, ce qui peut se traduire par un échec, un succès fragile ou un succès complet et une paix ultérieure (pour l'évolution possible de la guerre, voir notamment Luttwak, "Donnez une chance à la guerre“, Affaires étrangères, 1999).

Nos scénarios mutuellement exclusifs s'appuient sur ces résultats logiques, adaptés au cas de la Libye.

Scénario 1 : Vers la paix (Tous sauf les groupes salafistes)

Le chef de la mission d'appui des Nations unies en Libye, Bernardino Leon, s'adresse à la presse lors d'un cycle de négociations de paix en Libye.

Libye'(à l'exclusion des groupes salafistes) prennent le chemin de la paix. Dans un premier cas, ils atteindre une paix négociée de l'extérieur, comme cela pourrait se produire dans le cadre des négociations actuelles menées par les Nations unies (Scénario 1.1).

En effet, sur le terrain, bien que les coalitions armées des deux gouvernements maintiennent toujours des positions militaires et lancent des attaques, les dirigeants politiques poursuivent le chemin de la paix en participant aux pourparlers de paix facilités par l'ONU (Centre de nouvelles de l'ONUle 29 avril 2015).

Dans un deuxième cas, les principaux acteurs atteignent un point d'épuisement interne du conflit (Scénario 1.2) - créant ainsi la possibilité d'une paix plus organique, qui serait très probablement négociée par une conférence internationale.

Ce dernier scénario est d'autant plus plausible - mais nous reviendrons plus en détail sur l'évaluation de la vraisemblance dans les prochains billets - qu'un nombre croissant de dirigeants et d'hommes politiques libyens appellent à la fin du conflit et à la création d'un gouvernement d'union (Kirkpatrick, 13 avril 2015), à la suite d'un épuisement interne dû à la guerre.

Il convient de noter la dynamique des deux sous-scénarios, car le second rend le premier de plus en plus possible.

Scénario 2 : poursuite de la guerre civile

Libye'La guerre civile se poursuit, soit dans les mêmes termes, soit dans des termes différents - en fonction des acteurs et des facteurs. Nous nous concentrerons principalement sur l'évolution impliquant des termes différents pour nos scénarios (car la poursuite de la guerre civile avec les mêmes termes évoluera vers la paix - voir ci-dessus - la victoire, ou la conquête - voir ci-dessous).

En suivant la logique de notre méthodologie "Scénarios et guerre"Pour qu'un acteur puisse atteindre ses " objectifs et intérêts " et ainsi influencer la fin de la guerre, les termes de la guerre civile libyenne doivent être modifiés. Comme nous avons analysé les différents objectifs des acteurs tout au long de notre précédente série sur les acteurs, nous allons utiliser cette analyse pour imaginer comment les termes de la guerre pourraient être modifiés à l'avantage ou au désavantage de tel ou tel acteur. La présentation et les titres des sous-scénarios ci-dessous ne sont que provisoires et sont susceptibles d'être modifiés car nous réviserons leur organisation au cours de l'analyse, par exemple pour envisager divers cas d'interventions et de débordements.

Scénario 2.1 : Intervention

Des forces extérieures interviennent en Libye, et leur objectif n'est pas la conquête. Dans un premier cas, nous avons une intervention internationale acceptée par l'ONU et donc représentative de la Communauté Internationale actuelle. La variable cruciale, ici, est le degré d'acceptation de l'intervention par le plus grand nombre d'Etats possible, c'est-à-dire ne pas ouvrir la voie à des représailles ou à une contre-intervention. Dans le second cas, une coalition ad-hoc d'Etats, en fonction de leurs intérêts, intervient pour soutenir un camp dans le conflit en cours.

Les différents types d'interventions, avec quelle alliance, seront détaillés dans les différents sous-scénarios.

Un avion de chasse égyptien quitte son hangar pour lancer des frappes aériennes contre les militants de l'État islamique en Libye.

Il existe en effet une multitude d'interventions plausibles compte tenu des acteurs et des intérêts actuels. Par exemple, l'existence de la nouvelle Force arabe commune, bien que certains analystes doutent de sa capacité à être réellement efficace (voir le commentaire de Wehrey dans Nouvelles Yahoo article, 31 mars 2015), a renforcé la plausibilité d'une intervention en Libye, comme le suggère Aaron Reese de l'Institut pour l'étude de la guerre. Cependant, selon l'ancien vice-ministre des affaires étrangères et ambassadeur en Égypte Abdullah al-Ashaal, il existe trop de divisions entre les nations impliquées dans la Force arabe commune pour pouvoir former une force militaire unie (...).Murdock, 31 mars 2015). Même si la force militaire est unie, " des alliances conflictuelles pourraient intensifier les combats ", une possibilité qui pourrait certainement se concrétiser en Libye, compte tenu du soutien divisé du Congrès national général (GNC) et du Conseil des représentants (CoR) (l'Égypte, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite soutiennent le CoR, tandis que le Qatar soutient le GNC) (Ibid; Mitchell, "Forces nationalistes II," 1er décembre 2014 ; Mitchell, "Le contexte d'une intervention internationale potentielle," 16 février 2015).

Entre-temps, l'OTAN a pris note du risque sécuritaire sur son flanc sud en Libye, bien qu'elle ne se prépare pas à jouer un rôle militaire dans une quelconque intervention future, jusqu'à présent, ce qui rendrait une telle intervention actuellement improbable (mais pas invraisemblable ; en outre, au cours des cinq prochaines années, la probabilité de voir une telle intervention se produire changera). L'organisation attend une amélioration de la "situation sécuritaire en Libye" avant de pouvoir approuver toute demande d'"aide à la formation des forces de sécurité libyennes" (Croft et Karadeniz, 12 mai 2015). Cependant, les pays peuvent également choisir d'agir en dehors de l'OTAN, comme, par exemple, la France et l'Italie ont exprimé de sérieuses préoccupations quant aux problèmes de sécurité découlant de l'instabilité de la Libye - en particulier la possibilité que des militants de l'État islamique se fassent passer pour des migrants et traversent la Méditerranée vers l'Italie (Ross, 18 février 2015 ; AFP, 21 février 2015). L'UE pourra alors être ou non impliquée dans une future intervention.

Des réunions ont lieu au Caire pour discuter des plans d'intervention en Libye, la France et l'Italie pouvant s'associer à une force arabe (voir encadré).Mustafa, 10 mai 2015 ; SputnikNews, 11 mai 2015 ; Eurasia Security Watch, 4 mars 2015).

Scénario 2.2 Débordement

Ici, nous verrons le conflit libyen s'étendre et le théâtre de la guerre atteindre d'autres pays, soit actuellement en paix, comme la Tunisie, le Niger, ou plus loin l'Italie, par exemple, soit se joindre - comme c'est déjà le cas - à d'autres guerres en cours, comme la guerre en Mésopotamie (Syrie et Irak). On cherchera la meilleure façon d'organiser ces scénarios.

Scénario 2.3 : Partitionnement

En gros, nous avons deux cas. Le premier, La Libye adopte le fédéralisme, avec une division possible selon des lignes provinciales (Tripolitaine, Cyrénaïque, Fezzan). Dans le second cas, le pays éclate, très probablement selon des lignes tribales.

Les deux gouvernements régionaux de la Cyrénaïque - le Conseil transitoire de la Cyrénaïque et le Bureau politique de la Cyrénaïque - ont déjà amorcé le fédéralisme en Libye en annonçant la Cyrénaïque comme une région semi-autonome (voir Mitchell, "Forces nationalistes I", 3 novembre 2014). Le fédéralisme en Libye pourrait gagner du soutien et éventuellement se transformer en une option, à condition que les dirigeants fédéralistes libyens présentent un programme politique plus cohérent (cf. Eljarh, 4 septembre 2014).

En ce qui concerne le second cas, les déclarations tribales menaçant de sécession d'une part (voir Tribus II et III), la forte composante régionale observée tout au long du conflit, qui pourrait être considérée comme rien d'autre qu'une division selon les différentes tribus arabes, rend ce scénario plausible.

Scénario 2.4 : Débordement et cloisonnement

Ce scénario sera un mélange des deux scénarios précédents.

Scénario 3 : Une véritable victoire en Libye par un groupe d'acteurs locaux ?

N'importe lequel des principaux groupes d'acteurs est considéré comme capable, de manière plausible, de remporter la victoire. Les récits examineront les impacts, tandis que les indicateurs comparés à la situation sur le terrain permettront de déterminer la probabilité de chaque cas.

Soit le Congrès national général (GNC), y compris sa coalition armée - Aube de la Libye (Scénario 3.1) - ou le Conseil des représentants (CdR), comprenant les forces militaires et nationalistes libyennes (Scénario 3.2), obtient la victoire. Ensuite, dans chaque cas, soit le vainqueur réussit à stabiliser la situation et la paix s'ensuit, soit il échoue finalement et nous retournons à la guerre civile.

La plausibilité de ces scénarios est créée par le fait que certains dirigeants ont exprimé leur préférence pour une victoire militaire plutôt que pour une paix négociée. Tant Abdulrahman Swehli, un politicien de Misratan, que le général Haftar, le chef de l'armée libyenne et de l'opération Dignity, ont déclaré leur préférence pour une solution militaire qui désignerait définitivement le vainqueur (Kirkpatrick, 13 avril 2015 ; Al Jazeera, 15 avril 2015).

Scénario 4 : Conquête salafiste

Bien que nous ayons précédemment noté que, actuellement, la conquête était proscrite, l'État islamique est actuellement en train d'obéir différents ensembles de normes (voir H. Lavoix, "Guerre mondiale,” “La guerre ultimeet "Surveiller la guerre contre l'État islamique ou contre un groupe terroriste ?"). En outre, sa concurrence pour la prééminence avec notamment Al-Qaïda a également un impact sur ce que ce dernier pourrait faire (voir "Guerre mondiale“). Par conséquent, une sorte de conquête est de nouveau à l'ordre du jour international, même si elle est organisée par des groupes locaux. Notez qu'en termes de calendrier, ce scénario et ses sous-scénarios découleront de la poursuite de la guerre avec des conditions différentes, et, éventuellement, conduiront à une guerre, également avec des conditions différentes.

Nous avons donc ici deux scénarios plausibles. D'abord, La Libye succombe à conquête par Al Qaeda (Scénario 4.1)tandis que, deuxièmement, nous assistons à la conquête de l'État islamique (Scénario 4.2).

En effet, Al-Qaeda a une présence établie dans les régions du sud de la Libye, et a également des affiliés dans le nord de la Libye comme Ansar al-Sharia (voir Mitchell, "Forces islamistes II," 26 janvier 2015). Si Al-Qaïda veut compenser l'influence croissante de l'État islamique en Libye, elle devra probablement s'appuyer sur un soutien accru d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, notamment d'Al-Qaïda en Tunisie, tout en vainquant les autres acteurs. Elle devra peut-être affirmer son influence sur le champ de bataille libyen dans sa lutte contre l'État islamique et les autres acteurs.

L'État islamique est déjà présent en Libye, comme nous l'avons vu dans nos précédents billets " L'avancée de l'État islamique et ses impacts " (Mitchell) et "Vers une compréhension de l'État islamique - Structure et Wilayat" (Lavoix). Sa présence s'accroît chaque jour, comme on l'a vu récemment avec la conquête de l'aéroport de Syrte (BBC News29 mai 2015) et plusieurs attentats-suicides à Misrata (Reuters, 31 mai 2015), au point que le GNC de Tripoli a appelé à une mobilisation générale contre l'État islamique (AFP, YahooNews, 1er juin 2015). La conquête de la Libye, ou du moins de parties vitales de celle-ci, offrirait également à l'État islamique une "porte d'entrée" vers l'Europe du Sud (Sherlock et Freeman, 17 février 2015). Une telle conquête nécessitera une force importante, mais si le recrutement de l'État islamique dans toute la Libye s'intensifie, en plus de l'arrivée de combattants étrangers (le ministre libyen des Affaires étrangères Mohammed al-Dairi affirme que 5 000 djihadistes sont arrivés pour rejoindre l'État islamique et Ansar al-Sharia -...). Moore, 3 mars 2015), la possibilité de voir ce scénario se réaliser pourrait augmenter. Pendant ce temps, les forces de l'État islamique en Libye continueront très probablement à s'étendre en s'alliant à d'autres groupes extrémistes, comme l'ont noté Squires et Loveluck (18 février 2015).

Le prochain post commencera à détailler les scénarios.

Bibliographie

Image en vedette : "Les rebelles se dirigent vers Tripoli" par Surian Soosay [CC BY 2.0] via Flickr

Adrian Croft et Tulay Karadeniz, "Focus on Islamic State and Libya as NATO foreign ministers meet", (L'État islamique et la Libye au centre de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN). Reuters, 12 mai 2015

AFP, " Le Premier ministre français : Les djihadistes en Libye sont une 'menace directe' pour l'Europe", AFP. The Times of IsraelLe 21 février 2015

Awad Mustafa, "Arab Chiefs To Meet on Libya Intervention," Nouvelles de la Défense, 10 mai 2015

David D. Kirkpatrick, "As Libya Crumbles, Calls Grow for Feuding Factions to Meet Halfway" (La Libye s'effondre, les appels se multiplient pour que les factions en conflit se rencontrent à mi-chemin). Le New York TimesLe 13 avril 2015

Edward N. Luttwak, "Donnez une chance à la guerre". Affaires étrangères1er juillet 1999

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Hélène Lavoix, " Comment analyser les menaces de sécurité futures (4) : Scénarios et guerre ", La société d'analyse de l'(équipe) rouge, 30 décembre 2013.

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Hélène Lavoix, "Suivi de la guerre contre l'État islamique ou contre un groupe terroriste ?" La Société d'analyse de l'(équipe) rouge, 29 septembre 2014.

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Jon Mitchell, " L'intervention internationale potentielle dans son contexte ", La Société d'analyse (équipe) rouge, 16 février 2015.

Jon Mitchell, " Dynamique tribale et guerre civile II ", La société d'analyse (équipe) rouge, 20 avril 2015.

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"Haftar, le libyen, parie sur une solution militaire". Al Jazeera15 avril 2015

Mohamed Eljarh, " Le mouvement fédéraliste dans une Libye profondément divisée ", Conseil atlantique, 4 septembre 2014.

Nick Squires et Louisa Loveluck, "L'Italie prévient que l'État islamique s'allie à des groupes islamistes libyens". Le télégraphe, 18 février 2015

Philip Ross, "ISIS Threat To Italy : L'État islamique en Italie suscite des craintes en Europe, mais les experts recommandent la retenue," International Business Times, 18 février 2015

Ruth Sherlock et Colin Freeman, "L'État islamique prévoit d'utiliser la Libye comme porte d'entrée en Europe". Le télégrapheLe 17 février 2015

"Des généraux arabes de haut rang envisagent une intervention en Libye ; la France et l'Italie se joindront-elles à eux ?" Sputnik News, 11 mai 2015

Centre de nouvelles de l'ONU, "Le projet d'accord politique pour les parties libyennes est un 'travail en cours', dit l'envoyé de l'ONU au Conseil de sécurité", 29 avril 2015.

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