Les cygnes noirs de Taleb : La fin de la prospective ?

Depuis Nassim Nicholas Taleb a publié son best-seller Le cygne noir : l'impact du très improbable En 2007, les "Black Swans" et les "Black Swans events" sont devenus partie intégrante du langage courant.

Ils sont utilisés comme slogan pour signifier deux choses différentes. Premièrement, comme dans l'intéressant "briefing book" interactif de Brookings Big Bets et Black Swans : Les défis de la politique étrangère pour le second mandat du président ObamaLes "cygnes noirs" représentent des événements à fort impact et à faible probabilité, ce qu'on appelle aussi des jokers.[i]

Deuxièmement, les "cygnes noirs" se réfèrent à des événements qui ne pouvaient absolument pas être prévus, comme par exemple pour l'Economist dans "Les jeux de prédiction : Nos gagnants et perdants de l'édition de l'année dernière”. Malheureusement, dans ce cas, l'étiquette "cygnes noirs" excuse les erreurs de prévision. Elle tend à empêcher les explications et l'évaluation. De même, certains feront des déclarations du genre "oh, mais il ne sert à rien de faire de la prospective (ou des travaux ou prévisions sur l'avenir), n'avez-vous pas lu le Cygne noir de Taleb ? On ne peut rien prévoir ou prédire".

C'est une déclaration plutôt audacieuse, surtout lorsqu'on cherche à anticiper l'incertitude, à prévoir et à avertir. Nous devons donc approfondir la revendication d'imprévisibilité.

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